L'AETELUQ dénonce les mesures antidémocratiques de l'Université de Sherbrooke

Montréal, le 4 juillet 2011. L’Association étudiante de la TELUQ dénonce la régression antidémocratique dont sont victimes les représentants étudiants siégeant au Conseil d’administration de l’Université de Sherbrooke. L’Université a décidé le 20 juin dernier de leur retirer leur droit de vote sur les questions liées aux frais de scolarité, alors qu’auparavant ce droit était inscrit dans le code d’éthique des administrateurs. Cette décision n’est pas anodine puisqu’elle survient alors que le gouvernement provincial vient d’annoncer une hausse majeure de ces frais. Geneviève Breault, présidente de l’AETELUQ, se questionne sur l’intérêt de l’Université de Sherbrooke d’empêcher les étudiants et étudiantes de faire entendre leur voix : « s’agirait-il d’une tentative de donner une illusion d’unanimité sur la question de la hausse des frais en annihilant toute trace de contestation? » Pour l’AETELUQ, cette décision n’est autre que scandaleuse puisqu’elle marque une régression dans la démocratisation des institutions post-secondaires. L’AETELUQ tient à affirmer son appui à la Fédération Étudiante de l’Université de Sherbrooke (FEUS) et à défendre, par la même occasion, l’importance de la participation de la communauté étudiante dans les débats concernant l’accessibilité aux études. -30- Renseignements : Geneviève Breault, présidente de l’AETELUQgenevieve@aeteluq.org David Clos-Sasseville, attaché à l’exécutif de l’AETELUQpermanence@aeteluq.org Site web : www.aeteluq.org

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