Réponse au budget du Québec : L’accessibilité aux études en danger

Montréal, le 21 mars 2011. Considérant que l’accessibilité aux études supérieures est une valeur fondamentale en éducation, l’Association Étudiante de la Télé-Université (AETELUQ) ne peut que se désoler devant le dernier budget déposé par le ministre Bachand. Une étude de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS), publiée à l’automne 2010, démontre que l’augmentation des frais de scolarité en éducation s’accompagne généralement par une baisse de fréquentation des institutions postsecondaires qui touche majoritairement les ménages défavorisés et ceux de la classe moyenne, de façon à remettre en question la mixité sociale dans les établissements universitaires.

Cette augmentation touchera plus durement les ménages à plus faibles revenus puisque ceux-ci devront consacrer un plus grand pourcentage de leur budget à leur projet d’étude. L’augmentation des frais de scolarité laisse également entrevoir l’amplification de l’endettement qui touche déjà durement la population étudiante. Mis sur pied pour faciliter une plus grande accessibilité à l’éducation postsecondaire, le réseau UQ offre à la population québécoise, par l’intermédiaire de l’enseignement à distance, une éducation qui permet une formation continue. Ainsi, de nombreuses personnes font appel à cette formation avec l’objectif d’améliorer leurs conditions. Cela dit, il est important de souligner qu’un bon nombre de ces personnes vivent d’un revenu brut inférieur à 30 000$ par année, ce qui laisse peu de place à l’improvisation. L’AETELUQ réaffirme donc sa position en faveur d’une plus grande accessibilité aux études postsecondaires et dénonce le budget régressif du ministre Bachand. - Renseignements : Geneviève Breault, présidente de l’AETELUQgenevieve@aeteluq.org David Clos-Sasseville, attaché à l’exécutif de l’AETELUQ permanence@aeteluq.org

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